Une école « augmentée » au Banlay en 2028
Devant les enseignants, les directrices et les parents d’élèves élus des écoles Blaise-Pascal et Georges-Guynemer ainsi que des membres de la Direction académique des services de l’Éducation nationale (DASEN), pleinement associés et concertés sur l’aspect pédagogique et organisationnel, le maire Denis Thuriot, accompagné des adjoints Amandine Boujlilat (Proximité, relation citoyenne et cohésion sociale), Daniel Devoise (Grands travaux), a présenté mardi dernier le futur projet d’« école augmentée » au Banlay. Ce dernier devrait voir le jour à la rentrée 2028. Son ambition ? Accueillir la totalité des élèves du quartier en créant une structure scolaire « exemplaire » à tous points de vue et à l’échelle de la ville.
Les premières concertations, fil conducteur du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) auront lieu en fin d’année 2023/2024, tandis que les travaux devraient démarrer fin 2025. L’organisation des 2 écoles durant les travaux sera affinée avec l’architecte en associant les équipes pédagogiques.
« Un point récurrent de l’avancée du projet sera fait en conseil d’école pour répondre aux interrogations des parents et des enseignants. Ces derniers seront également associés à la réflexion autour de l’aménagement des bâtiments en fonction des besoins des usagers de l’école », indique le maire de Nevers.
Ce projet fait partie intégrante de la convention pluriannuelle du NPNRU du quartier du Banlay et consiste à rassembler les écoles Georges-Guynemer et Blaise-Pascal, situées toutes les deux en REP (Réseau d’éducation prioritaire), au sein d’un nouveau groupe scolaire.
« Il s’agit d’améliorer l’image et la qualité des deux établissements scolaires, de sorte qu’ils contribuent à l’attractivité résidentielle du quartier. La Ville de Nevers souhaite ainsi proposer un projet scolaire ambitieux et attractif, qui dépasse les limites de l’école, avec des jardins à disposition des établissements au cœur du quartier et des projets créatifs dans l’espace public », précise Denis Thuriot.
Cette future école sera d’ailleurs pleinement intégrée à la démarche ÉcoQuartier : écoconception des bâtiments, réduction des consommations énergétiques, déminéralisation et végétalisation des cours, lien avec le développement de l’agriculture urbaine dans le quartier, etc. Le site de Blaise-Pascal pourrait être réemployé pour y accueillir à terme de nouvelles offres économiques ou pour répondre aux demandes d’implantation de professions libérales.
Après des études menées par le Laboratoire des projets et des innovations de la Ville de Nevers sur trois scénarios potentiels : regroupement scolaire sur le site Blaise-Pascal, rénovation complète des deux écoles ou regroupement scolaire sur le site Georges-Guynemer, c’est finalement ce dernier qui a été retenu et ce, pour de multiples raisons. Sa surface au sol d’abord : près de 5000 m² supplémentaires par rapport au site Blaise-Pascal, permettant la création d’une ou deux classes supplémentaires dans le cas d’une évolution démographique positive des effectifs scolaires ; sa meilleure accessibilité pour les piétons et les cycles marquée par l’absence de traversée de la RD 907 pour la majorité des habitants du quartier et enfin, son implantation physique en plein cœur du quartier, plus proche de la future place du village, de la mairie de proximité et du centre social.
Le tout, dans le respect d’une enveloppe budgétaire contrainte, fixée à 8,3 M € HT , comprenant une subvention de l’ANRU (Agence nationale pour la Rénovation urbaine) fixée à 2,6 M €, soit 31 % du coût, mais aussi en prenant en compte les besoins actuels et spécifiques des deux écoles : dédoublement des classes de Grande section, CP et CE1 (classes à 12 élèves), accueil des dispositifs spécialisés (Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté, classe Unité d’enseignement externalisée, classe Unité d’enseignement élémentaire autisme) et bien entendu, intégration des équipements de restauration, sportifs et des cours extérieures.