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« Nevers en fête » du 30 novembre au 5 janvier

« Nevers en fête »

du 30 novembre au 5 janvier

La politique de l'arbre en ville

Séquoia géant, un arbre multi-centenaire, situé promenade des Remparts.
Un arbre est un être vivant. Et comme tous les autres êtres vivants, il naît, se développe et meurt, avec une espérance de vie variable selon les espèces et les aléas. Une destinée à laquelle n'échappent pas le patrimoine arboricole neversois. La Ville de Nevers doit donc veiller à la santé de ses protégés, et en temps voulu, à leur renouvellement.

L'arbre, cet être vivant

 

En milieu urbain comme ailleurs, l'abattage de certains arbres est parfois une nécessité, notamment pour des raisons de protection des personnes et des biens : percussion d'une voiture, intempéries violentes, maladies, faiblesses physiologiques ou mécaniques (attaques de champignons lignivores) ou encore stress hydrique répété dû à la succession de périodes de canicules, etc.

Le cycle de la vie

 

Une expertise arboricole est menée tous les 2 à 3 ans, par un consultant externe de l'Office nationale des forêts (ONF), selon les contraintes, les blessures ou maladies que les sujets développent. Elle permet de mettre en lumière la situation d'arbres abîmés, qui deviennent parfois dangereux pour les usagers de la chaussée.

Le renouvellement des arbres, par l'abattage de certains et la plantation de nouveau, en cohérence avec le cycle de vie de ces végétaux, ou par des opérations plus légères de retrait de bois morts, est donc un phénomène "naturel" et programmé.

Un arbre par habitant

 

Le patrimoine arboricole de la ville comptait il y a 10 ans, 28 200 sujets. La volonté municipale était d'atteindre les 33 000 sujets sur le territoire communal d'ici 2026, soit un arbre par habitant, ce qui représente une augmentation de 22 % sur 5 ans. En 2024, 38 000 (+ 35 %) arbres ont été plantés, dépassant ainsi les objectifs fixés.

De nombreux arbres sont plantés chaque année à Nevers, bien au-delà du nombre de ceux abattus, et toujours en fonction des contraintes du cadre urbain. Ainsi, la collectivité s’engage chaque année à planter entre 100 et 200 arbres, pour un coût moyen proche de 300 € par sujet. Dans les quartiers Baratte, Banlay et Grande Pâture, des fruitiers ont été introduits, tant pour les habitants, avec un apport pédagogique, que pour créer une réserve de biodiversité, source de nourriture et d’habitat pour la faune.

 

Des seigneurs centenaires

 

La ville compte une douzaine d’arbres que l’on qualifie de « remarquables », c’est-à-dire qu’ils se différencient par un intérêt particulier : taille, âge, rareté botanique, vertus esthétiques ou encore historiques. Ils se différencient d’un arbre planté en milieu urbain qui vit en moyenne 80 ans. Parmi eux, quatre chênes, deux séquoias géants, deux frênes, un cèdre, un tilleul, un hêtre et un platane. Ils constituent donc des sujets clés du patrimoine arboricole qui méritent d’être protégés et admirés.

Également présent parmi les arbres remarquables de notre ville, le Chêne Saint-Fiacre, au sein du parc Rosa-Bonheur, à l'intersection de la rue Pissevache et rue Saint-Fiacre.