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2e édition du Festival de l’humour de Nevers « Drôle de Loire »

2e édition du Festival de l’humour de Nevers « Drôle de Loire »

Du 20 au 23 novembre | Théâtre municipal de Nevers
Le NACMB n°12 est disponible !

Découvrez le « Nevers Agglo ça me botte » n°12

Octobre à décembre 2024

Cathédrale - Jonction

Nevers Plage se tient chaque année sur le plateau de la Bonne-Dame.
Loin de diviser Nevers, la Loire est un élément rassembleur pour les quartiers cathédrale et Jonction.

 

Le quartier de la cathédrale
 

La ville de Nevers s’est développée dès l’époque gallo-romaine sur une butte surplombant la Loire.  Cette butte est le site primitif de l’oppidum, du castrum romain puis de la Cité. C’est une sorte d’ovale de 600–700 m pour une largeur de 350 m, qui culmine à 199 m. Partout cette élévation a conduit à la création de murs de soutènement et de terrasses. 

Elle prend corps en 1194 avec l’édification, par le comte Pierre de Courtenay, d’une enceinte qui englobe la cité et le bourg Saint-Etienne. L’espace ainsi déterminé demeure celui de la ville jusqu’au XIXe siècle, au centre duquel la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, transformée à plusieurs reprises au cours des XIIIe et XIVe siècles, marque l’affirmation de l’autorité religieuse.

La fin du Moyen-Age est marquée par des restaurations importantes de l’enceinte médiévale et par la construction du château comtal de Jean de Bourgogne.

La Renaissance voit l’arrivée de nouvelles familles à la tête du comté. Les Clèves, élevés au rang de ducs en 1538, poursuivent la construction du château.

Si le début du XIXe siècle présente une période de difficultés pour la ville, celle-ci voit sa fonction administrative renforcée par son rôle de préfecture et connaît un nouvel essor à partir de l’année 1830. Elle devient un centre commercial régional, un centre bancaire, un pôle agricole et un important nœud ferroviaire avec l’arrivé du chemin de fer au milieu du siècle. Ces activités enrichissent la ville et la dotent de nombreux édifices liés à ses nouvelles fonctions et à la croissance de la population dont l'hôtel de ville et le théâtre.

Le bombardement de 1944 détruit une partie de la ville et touche particulièrement la cathédrale qui perd ses vitraux. La reconstruction s’effectue sans ruptures trop évidentes avec le passé et c’est sans peine qu’Alain Resnais, venu tourner en 1958 à Nevers Hiroshima mon amour, retrouve l’atmosphère de la ville sous l’Occupation. De nouveaux vitraux pour la cathédrale sont inaugurés en 2011.

 

Le quartier de la Jonction
 

Nevers rive gauche

Il suffit de passer le pont ! Aujourd’hui, au débouché du pont de Loire, quand on file vers le sud comme le faisait l’ancienne Nationale 7, on emprunte le long du camping (ouvert au début des années 60 à l’emplacement d’une ancienne oseraie) la levée de la Blanchisserie (1853-1860) pour rejoindre le port de la Jonction et son ancienne piscine de plein air. Des écluses à la piscine, des quais laborieux et encombrés au port de plaisance et des chemins de halage à la « vélo route », presque tout ici symbolise les mutations de nos cités et de nos vies, provinciales.

Quand on décide de s’en aller vers la droite au débouché du pont, on arrive sur l’actuel « plateau de la Bonne dame ». Ce « plateau » est en fait un vaste et imposant terre-plein construit pour recevoir le tablier du pont et faire le pendant à la place Mossé qui marque le départ du pont côté ville. Cet aménagement du début du 19e siècle est implanté à l’emplacement d’une ancienne île, sur laquelle s’élevait la chapelle Notre-Dame du bout du pont. De là on emprunte la rue de la Bonne-Dame qui longe d’anciennes zones maraîchères avant de rejoindre la levée de Gimouille, devenue en 1912 l’avenue du Stand qui nous conduit rapidement à Challuy. On arrive ensuite à l’ancien champ de tir, où persiste le souvenir tragique de 32 patriotes fusillés durant la Seconde Guerre mondiale. 

En 1852, le site de Nevers est choisi pour la réalisation d'un embranchement avec la Loire qui doit desservir les forges de la Chaussade, l'usine à gaz, la fabrique de porcelaine et la faïencerie de Nevers, les mines de houille de Decize et de Blanzy et les forges du Creusot.

L'embranchement de Nevers est creusé de 1855 à 1861. À partir de la fin du 19e siècle, l’activité du port de Nevers (rive droite) décline en raison des difficultés et des coûts de navigation en Loire et l’écluse de descente en Loire de Nevers, n’est plus utilisée.

En 1860, tout le quartier « a été pris sur d'anciens marais, bras mort de la vieille Loire », que « la jonction de la Loire avec le canal latéral a fait dessécher, remblayer et disparaître » [...]. « Tout ce quartier présente une physionomie assez caractéristique [...]. La présence des remblais, des jetées plantées d'arbres, de la Loire, du canal, du bassin, des écluses, tout cela lui donne un faux aspect « marine » - dans le sens où on l'entendait autrefois : de rivage de la mer - et pourquoi pas ? - de rivage de fleuve.»

Vers 1925, le quai à l’est permet l’amarrage de chaque côté. Il a gardé cette fonction côté bassin. Le quai est très utilisé : c’est un port fluvial de marchandises.

1956. Début d’aménagement des berges avant l’écluse.

1958. Décision ministérielle du 18 février de mettre l’écluse à sec et de remblayer une partie du port. Les travaux des bassins de la piscine débutent.

1959. Les travaux d’aménagement ont commencé. Le canal est remblayé. La forme de bouteille se dessine.

1986-1993. bassin est raccourci et une pente douce est aménagée pour créer une piscine à vagues en 1991. Le toboggan trouve également sa place. En contrebas du site, un parking est aménagé.

2002. Développement du port.

De l’ouverture des premiers bassins en 1959 à sa fermeture en 2009, les piscines de la Jonction ont vu se succéder, chaque été, des milliers de Neversois et Nivernais qui ont pu goûter aux joies des baignades ludiques ou des bains de soleil, en contemplant une vue unique sur la cité ducale.

2020. Le site est requalifié et devient la promenade Pascal-François.

 

Le port de plaisance

 

Des embranchements relient, à des endroits stratégiques, le canal construit en rive gauche à la rive droite de la Loire qui accueillait l’essentiel des industries. La construction de l’embranchement de Nevers est décidée en 1852 et achevée en 1861. Long de 3 km, il aboutit à la gare d’eau (le port de la Blanchisserie) qui débouche en Loire par une écluse séparée du port par la « presqu’île », longue et étroite bande de terre.

Ce port, implanté quai de Médine, accueillait la production des forges de Guérigny ; l’usine à gaz, les faïenceries et les charbons des mines de la Machine ayant aussi été mis en avant pour justifier les travaux. Pourtant, dès 1888, plus rien n’est embarqué au port de la Chaussade du fait des difficultés à traverser la Loire en amont du pont, un projet de barrage devant garantir le niveau d’eau n’ayant jamais abouti.

Ainsi, le port de la Blanchisserie devient l’unique port de Nevers et son activité se poursuit jusqu’aux années 1980. Cette activité est essentiellement tournée vers le transport de matériaux de construction (briques, tuiles, plâtre, ciment…), du coke pour l’alimentation de l’usine à gaz, des grumes de bois et des céréales.

Situé sur un embranchement du canal latéral à la Loire, le port de Nevers accueille les plaisanciers dans un cadre calme et agréable, proche de la Véloroute Nantes-Budapest-Mer Noire. Les plaisanciers séjournent à 2 km du centre historique de Nevers, soit environ 20 minutes à pied.

Les possibilités de séjour sont multiples, de la nuitée aux longs séjours ► Voir la page Le port de plaisance de Nevers

 

Le canal latéral à la Loire

 

Ouvert en 1838 et long de 196 km, « le latéral », comme on le nomme souvent, ouvrage hydraulique au gabarit Freycinet, débute à Digoin puis franchit, par deux ponts-canaux l’Allier au Guetin et la Loire à Briare où il rejoint le canal de Briare construit en 1642. Ce dernier, premier ouvrage du genre en France, connectait Paris à l’important trafic qui empruntait la Loire, notamment le trafic à « l’avalaison » qui acheminait les matières premières (bois, charbon, pierres…) descendues du Massif Central. On creuse là les premières tranchées de ce qui deviendra au siècle suivant un vaste projet d’aménagement du territoire par les voies d’eau, une Loire navigable étant au cœur du dispositif.

En effet, à la fin du 18e siècle, la Révolution industrielle naissante a besoin de plus de régularité dans l’acheminement des matières premières et l’expédition des produits manufacturés. La Loire, qui demeure un fleuve difficile où la navigation n’est souvent possible que les deux tiers de l’année et encore dans des conditions délicates, n’apporte que trop peu cette sécurité. L’idée d’implanter un canal latéral naît en 1793. L’utilité de cette construction est approuvée le 19 mai 1806, mais les travaux tardent à démarrer. La section Digoin / le Guetin ouvre enfin en décembre 1837. Le premier convoi de bateaux débouche du pont canal du Guetin et arrive à Gimouille le 7 janvier 1838.

 

Le chemin de halage, un endroit idéal pour les balades à pied et à vélo

 

Aujourd’hui une « vélo route » a pris place sur l’ancien chemin de halage. Idéale pour découvrir le patrimoine du canal, elle nous conduit, sur 14 km, vers le pont-canal du Guetin où elle se raccorde à l’itinéraire de « La Loire à vélo ».

En 1939, le halage humain et animal représentait encore 75% du mode de traction des péniches contre 11% de traction par un tracteur et 14% de propulsion par un moteur embarqué.

La digue, qui longe la Loire rive gauche et une partie du port de plaisance, est le carrefour d'itinéraires majeurs de randonnée pédestres avec le GR3 - Chemin de Saint-Jacques de Compostelle - voie de Vézelay, et cycliste, avec la présence de l'Eurovelo 6, débutant sur les bords de la mer Noire en Roumanie et parcourant 3 650 km jusqu’aux rivages de la côte atlantique et dont « La Loire à vélo » fait partie.

 

Les établissements, instances et services publics du quartier (ou à proximité)

 

Vie publique et démocratie participative

Petite enfance

Scolarité

  • école maternelle de l'Oratoire, 3 rue Marguerite-Duras et école élémentaire André-Cloix et école de Loire, 15 rue Albert-Morlon ► voir Les écoles ;
  • collège Victor-Hugo, 5 ter boulevard Victor-Hugo ► voir Les collèges.

Animations, équipements et autres services publics

 

Les lieux et monuments remarquables du quartier ou à proximité

 

 

Les espaces verts et squares du quartier ou à proximité

 

  • les jardins de la Banque de France (4 000 m²) ► Lire l'article ;
  • la place de la République et le square Anatole-France - Montée des princes (2 183 m²) ► voir Les parcs et jardins ;
  • le square Jean-Baptiste-Thévenard (3 308 m²)► voir Les parcs et jardins ;
  • la place Mossé

En savoir plus

Mairies de proximité
Direction de la proximité et cohésion sociale

Mail : mairiesdequartier@ville-nevers.fr
L'accueil des mairies de proximité est fermé au public les jours fériés.

 

Mairie centre
1 place de l'Hôtel de Ville
CS 9706
58000 Nevers
Du lundi au vendredi : 8 h 30 - 12 h et 13 h 30 - 17 h 30
Sauf vendredi, fermeture à 17 h
Samedi 9 h - 12 h (uniquement accueil et état civil).
Tél. : 03.86.68.46.46.

 

Permanences des élus
S'adresser auprès de la mairie centre ou des mairies de proximité.

 

Bibliographie
François Lechat, Nevers pas à pas, Imprimerie Clerc, 1983.